Seconde main, et si la tech suivait enfin la cadence ?
Le re-commerce, l’upcycling, la seconde vie : un sujet économique, sociétal, environnemental. Plus besoin de prouver qu'il ne s'agit pas d'un épiphénomène, les chiffres d'une étude réalisée par thredUP parlent d’eux-mêmes :
- Le marché de la seconde main va croître 11 fois plus vite que celui du neuf d’ici 2025 ;
- Un vêtement acheté usagé a une empreinte carbone 82% plus faible qu’un article de première main ;
- Une maman sur deux achètera de l'occasion dans les 5 prochaines années ;
- 40% des millenials et Gen Z ont acheté de la seconde main en 2020, contre 20% des Boomers et Gen X.
Preuves que les marques ne peuvent faire l’impasse sur le devenir de leurs produits. Toutefois, les solutions technologiques (Thunderstone, Freepry...) suivent-elles la cadence ? Et surtout, s’adressent-elles à tous les commerçants ?
Si les plateformes du type Vinted, Leboncoin, Vestiaire Collective ou Ebay ont connu une accélération sans précédent, la plupart des boutiques, elles, ont subi ce phénomène. Elles ont perdu la relation directe avec le consommateur, la traçabilité et la valeur des produits mis en vente sur ces sites tierces.
Certaines marques ont toutefois rebondi : Aigle, Bash, La Redoute, Sézane, Balzac Paris ou encore The Kooples, mais quid des DNVB ? Ces marques engagées et engageantes, mais au budget limité ? Parce qu'elles s'adressent aux grands retailers, les technologies actuelles sont trop lourdes et trop coûteuses : elles ne permettent pas aux DNVB de répondre aux attentes de leur public, pourtant prompt à acheter de la seconde main.
Notre avis de secondologue : d’un côté, les consommateurs ont un besoin croissant de réassurance et de confiance avec leurs marques préférées. De l’autre, les boutiques doivent offrir une relation client durable qui va au-delà de la vente. Les solutions technologiques ont donc un impératif : faire simple et automatiser les processus de l'ensemble des canaux de vente, en incluant bien évidemment la seconde main.
Pour finir de vous convaincre que ce marché n'est pas qu'une tendance sur Instagram et TikTok, nous vous invitons à lire le rapport de thredUP !
Une étude qui ne passe pas au second plan